La seconde journée de formation s’est déroulée le 11 octobre, en inversant l’ordre de la veille (exercice de « Placemaking » le matin, exposé l’après-midi). Près de 25 techniciens des services de l’agglomération ou des communes, répartis en cinq groupes, ont pris part au jeu. Comme la veille, tout le monde s’est impliqué avec ardeur et les propositions pour les espaces publics auront été très riches. Le bilan de la journée est manifestement positif, à en juger par les propos tenus par les stagiaires :
- « Cette démarche montre à quel point il est important de s’imprégner d’un lieu avant d’y faire quelque chose »
- « Nous nous sommes posé des questions sur des thèmes que nous n’avions jamais vus avant »
- « J’ai découvert des lieux que je n’avais jamais vus avant »
- « C’est un excellent outil d’évaluation des politiques publiques »
- « C’est porteur d’une dynamique »
- « On s’en remet trop aux « sachants », c’est bien d’aller sur le terrain et de rencontrer les gens »
- « Nous avons eu la chance de pouvoir partager un diagnostic in-situ avec des collègues qui n’ont pas forcément la même formation que nous »
- « Le questionnaire implique d’aller vers les gens qui fréquentent des lieux »
- Les deux points précédents « sont très riches car on est obligé de sortir de son cadre professionnel habituel et on élargit ses idées ».
Les organisateurs pouvaient craindre que les participants soient plus ou moins inhibés par leurs responsabilités ou leur implication dans l’aménagement local. Ces craintes se sont très vite dissipées car aucun stagiaire ne semble avoir eu de difficultés à entrer dans le jeu et à « se lâcher » juste ce qu’il fallait pour faire preuve de créativité.
Le soir a eu lieu, pour les élus, une conférence sur la méthode des sociotopes, couplée avec une intervention du paysagiste Alfred Peter sur la manière dont un réseau de transport en commun en site propre, en l ‘occurrence le tramway de Dijon, transforme les espaces publics et l’image d’une ville. Le message semble être également bien passé, plusieurs participants ont fait part de leur adhésion à la démarche des sociotopes. Les services de l’agglomération ont désormais en mains l’essentiel des outils méthodologiques pour la mettre en œuvre, par exemple en accompagnement de projets de rénovation de quartiers d’habitat social avec la participation des habitants.
Des coupures de presse sont accessibles ici (l’Est Républicain) et ici (Le Pays).
Date de l’article d’origine : 13 octobre 2012