Des noms, des noms !

Mes lecteurs assidus auront sans doute remarqué (par exemple dans le dernier article) qu’il m’arrive souvent de ne pas mentionner les noms des communes concernées. Ceci peut leur poser problème s’ils souhaitent vérifier ou approfondir les informations, ou prendre l’article comme référence.

Ce choix s’explique par deux raisons : d’une part, certains articles portent sur des missions en cours, dont les rapports n’ont pas forcément été rendus publics et pour lesquelles j’ai une obligation de réserve que j’essaie de respecter, grosso modo. D’autre part, je n’ai aucune envie que les réseaux sociaux s’emparent d’informations ou de points de vue, les déforment, les montent en épingle pour attiser des polémiques locales. Cela m’est déjà arrivé une fois, pour avoir mentionné à propos d’un « Parking Day » près de chez moi (opération consistant à utiliser des places de stationnement pour offrir des animations) les « inévitables pisse-vinaigre » qui s’étaient manifestés ce jour-là. On en avait conclu que pour moi, « les habitants de L. sont des pisse-vinaigre », ce qui avait déclenché une véritable tempête et atterri au conseil municipal. Comme j’avais ajouté que lesdits pisse-vinaigre étaient « une épreuve que Dieu nous envoie pour fortifier nos convictions », un opposant municipal s’était déclaré choqué que je mêle Dieu à cette histoire, ce qui confirme que l’humour n’est pas la chose du monde la mieux partagée. Bref, l’expérience fut instructive, et je me suis promis de ne pas recommencer (à citer une commune « sensible », pas à pratiquer l’humour).

Les lecteurs ayant besoin d’en savoir plus peuvent toujours me faire une demande argumentée, j’y répondrai très volontiers. Cette petite contrainte nous permet de rester sur ce blog entre gens de bonne compagnie, à l’abri de ceux que Pierre Dac appelait les « têtes d’haineux ».

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