Dans la commune que je parcours cet après-midi, je tombe sur une parcelle qui appartient à une même personne morale – l’office HLM, il me semble. Sur une partie de la parcelle, il y a des immeubles HLM ; sur l’autre, un foyer-logement pour personnes âgées ; et entre les deux, il y a bien sûr un grillage. Est-ce du marquage symbolique, ou pour parquer les petits vieux dans un enclos, ou pour empêcher des gens de l’extérieur de pénétrer dans un espace sanctuarisé ? Toujours est-il qu’à ma grande satisfaction, je découvre dans cette clôture, face aux HLM, un énorme trou qui a manifestement été opéré par des méthodes artisanales, ainsi qu’une « ligne de désir » qui commence à se former suite à des passages répétés. Je l’emprunte, bien sûr, ce qui me donne l’occasion de saluer une vieille dame venue avec son déambulateur tricoter sur un banc.
Ceci confirme un des des principes exprimés par les gens de PPS (Project for Public Spaces) : « l’espace public est là où les gens veulent qu’il soit, et pas là où les autorités le décident ».
Lire aussi dans ce blog : Un trou dans la clôture.
Faudrait-il créer un gang de libération des ephads avant qu’on nous y enferme?