Le Gehl Institute (fondé par l’urbaniste danois Jan Gehl), la ville de Copenhague, les villes de San Francisco et Seattle viennent de mettre au point la première version d’un protocole normalisé pour l’étude de la « public life », que l’on peut approximativement traduire par « vie dans les espaces publics ». L’objectif de cette initiative est de permettre aux observateurs et chercheurs du monde entier de comparer et échanger leurs données numérisées sur la base d’un formulaire identique. Il s’agit de promouvoir l’utilisation d’un langage commun et de critères d’évaluation (« metrics ») pouvant être mis en œuvre dans n’importe quel environnement. Cette première version (bêta) est destinée à évoluer pour tenir compte des retours d’expérience.
Le document méthodologique (téléchargeable ici) se présente comme une structure de base de données pouvant fonctionner de manière autonome mais aussi être intégrée dans un système d’information géographique. N’attendez pas de moi que je vous en apprenne davantage sur l’aspect « base de données » que je ne maîtrise absolument pas, mais même si on ne se lance pas dans la construction d’une telle base, les critères proposés nous intéressent car ils peuvent enrichir n’importe quel travail d’observation et de prise de notes sur le terrain. A étudier, tester, et faire connaître aussi largement que possible… surtout si l’idée de dépasser le cadre « franco-français » vous séduit.
Date de l’article d’origine : 12 octobre 2017