On n’est pas des oiseaux !

La notion de distance « à vol d’oiseau » (par rapport à des arrêts de transport collectif, des équipements, des espaces verts…) a longtemps été mise en œuvre dans le domaine de la planification urbaine. Par facilité sans doute, à l’époque où les logiciels effectuaient automatiquement des calculs de rayons mais où les calculs de trajets réels étaient plus laborieux. Heureusement que la technologie a fait des progrès, car nous autres bipèdes sommes souvent confrontés à des difficultés de parcours (trajets complexes, obstacles, discontinuités…) que les oiseaux ne connaissent pas.

Il n’est pas forcément nécessaire de disposer de logiciels spécifiques pour cela. Dans des cas bien précis, le site Géoportail peut être un bon outil pour calculer des parcours réels, à condition que l’utilisateur connaisse déjà bien le terrain. Dans l’exemple illustré ci-contre, qui présente un ensemble d’habitat collectif par rapport à un grand espace naturel public, on constate que le passage d’une distance à vol d’oiseau à la notion de parcours réel à pied aboutit à doubler la distance. On passe ainsi d’une proximité acceptable (600 m / 10 mn de marche) à un éloignement rebutant, voire totalement dissuasif pour certaines catégories d’usagers (1200 à 1500 m). Il suffirait d’ouvrir une clôture pour diviser cette distance par deux…

Date de l’article d’origine : 25 avril 2017

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