Lors de notre voyage à Stockholm, nous nous sommes livrés à un exercice collectif d’évaluation d’une quinzaine d’espaces verts, grosso modo les mêmes que ceux que nous avions évalués lors du voyage de 2011. Fort curieusement, celui qui a obtenu le plus de points était l’un des plus mal notés cinq ans auparavant. Cette différence m’a intrigué, car à première vue, l’environnement – un quartier récent d’habitat collectif – n’a pas particulièrement changé, et l’heure de passage, en fin d’après-midi, était à peu près la même. Qu’est-ce qui a pu se passer ? En regardant mes anciennes photos, je constate tout simplement que la végétation a poussé au bord de l’eau, que les arbres sont plus accueillants, que l’ensemble de l’espace a pris une certaine « patine » alors que son caractère flambant neuf pouvait le rendre un peu dur et rébarbatif dans les débuts.
La morale de l’histoire est peut-être qu’avec le temps, des espaces verts peuvent s’améliorer pour autant qu’ils soient correctement entretenus, et qu’il vaut mieux laisser les arbres pousser et les usages s’installer avant de porter des jugements catégoriques sur les qualités des lieux.
Photo du haut : en 2007. Photo du bas (Cécile Nassiet) : en 2016. Date de l’article d’origine : 7 novembre 2016.
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