Spécial Québec : au sujet de la flânerie (suite)

Cette histoire de « défense de flâner / no loitering », évoquée il y a peu, donne envie d’en savoir un peu plus sur la signification de ces termes. En effet, en « français de France », et à la différence du français québécois semble-t-il, « flâner » n’a pas de connotation négative, à la différence de « traîner », « glander » et leurs variantes dépréciatives (traînasser, glandouiller, zoner…). On peut donc en conclure que les panneaux vus au Canada et aux États-Unis proscrivent la glandouille d’individus désœuvrés, et donc potentiellement dangereux, tandis que la flânerie au sens que nous lui donnons reste une activité tolérée voire encouragée, tant qu’elle est pratiquée par des individus convenables, comme le prouve la photo ci-contre en bas prise au pied du célèbre château Frontenac, qui domine le Saint-Laurent.

Un site américain de vente de panneaux de signalisation nous en apprend davantage sur le message « no loitering » : « Loitering » peut inclure toutes sortes d’activités illégales ou créant une nuisance publique. Ce panneau ne va peut-être pas éliminer le problème si vous en avez un, mais il peut réduire son apparition près de votre école, église ou commerce. C’est un investissement peu coûteux qui permet de réduire les dommages causés à votre établissement tout comme l’anxiété des clients lorsqu’ils s’approchent de votre affaire. » Donc si vous avez une église et si vous n’avez pas envie que des glandeurs perturbent votre business, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

A propos de la flânerie dans son acception française, voir ici.

Date de l’article d’origine : 17 juillet 2013.

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