La méthode des sociotopes n’est pas la seule approche permettant d’analyser et de cartographier conjointement les valeurs écologiques et sociales de territoires déterminés. Dans une étude (assez technique et en anglais !) intitulée « Social-ecological hotspots mapping : A spatial approach for identifying coupled social–ecological space », trois chercheurs de l’université d’Anchorage ont travaillé sur la manière dont les diverses communautés vivant dans la presqu’île de Kenaï perçoivent les valeurs écologiques, paysagères et d’usage de ce territoire. Ces informations ont été croisées avec une analyse objective des valeurs écologiques, basée sur la productivité primaire.
L’ensemble de ces travaux fait apparaître des corrélations entre données objectives et subjectives, confirme l’existence de systèmes socio-écologiques (social-ecological systems, SES) et montre l’intérêt de traiter l’homme comme partie intégrante des écosystèmes naturels, au lieu de le maintenir en-dehors.
Rapport complet ici [lien disparu]. Résumé ici.
Illustration : carte extraite de l’étude, auteurs : Alessa, Kliskey, Brown. Date de l’article d’origine : 3 avril 2013.