C’est le credo de l’architecte-urbaniste danois Jan Gehl, qui explique ici avec des mots simples, dans une vidéo illustrée, ce que fut son évolution professionnelle. Ayant débuté son activité dans les années 1960, à la belle époque du modernisme architectural, il en est rapidement arrivé à constater que les pratiques du temps étaient basées sur des schémas intellectuels qui tenaient trop peu compte des besoins élémentaires des gens, et en particulier de la simple notion de plaisir des sens. Il raconte comment sa redécouverte des villes anciennes – principalement en Italie – et son « retour au terrain », au plus près des pratiques quotidiennes des habitants, l’ont conduit à mettre en place de nouvelles méthodes de travail intégrant l’observation des usages.
Voilà encore des notions « évidentes »; mais tout près d’ici, il y a un hôpital tout neuf dont au moins un des services mériterait d’être refait, pour la simple raison que personne, à aucun moment, n’a cru devoir observer la manière dont le personnel de ce service travaille, ni l’associer à la conception du nouvel équipement.
Date de l’article d’origine : 9 novembre 2012. Photo extraite de la vidéo.
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