La méthode vaut ce qu’elle vaut, mais elle a au moins l’avantage d’être facile à mémoriser – c’est toujours bon à prendre quand on doit faire de la pédagogie. Un quartier réussi doit être à la fois :
- Complet, avec tout ce qu’il faut pour vivre, travailler, jouer, acheter, dîner, se parler…
- Compact, avec l’essentiel à cinq minutes de marche
- Connecté, avec des liaisons internes et externes pour les piétons, les cyclistes, les bus et les voitures… Mais les connexions sociales, c’est aussi disposer d’endroits appropriés pour bavarder, s’attarder…
- Complexe, avec toute une variété d’espaces publics, de types de voies…
- Convivial, avec plein d’endroits où les gens peuvent se rencontrer et avoir envie d’échanger (parcs, cours, marchés, places, restaurants, cafés, glaciers, parcs pour chiens, locaux associatifs… Ce sont ces connexions qui créent vraiment le sens du lieu, la sécurité et le plaisir d’être ensemble.
Voilà donc l’ébauche d’une méthode de travail si vous intervenez dans l’urbanisme, ou d’une grille d’évaluation des réalisations ou des projets si vous êtes un citoyen intéressé par la question. Merci à Howard Blackson, du mouvement « PlaceShakers », pour cette approche simple et éclairante. Vous pouvez aller voir ici pour plus d’informations (en anglais).
Si vous en avez assez et voulez vous délasser, c’est ici « C », le poème de Louis Aragon.
Date de l’article d’origine : 5 septembre 2012.