Une forêt urbaine comestible

La ville de Seattle, USA, est en train d’aménager sur un espace public délaissé une « forêt urbaine comestible » dans laquelle les habitants pourront venir ramasser des fruits et baies sauvages. En France, on voit se développer des vergers communaux ou associatifs, souvent avec une fonction « conservatoire », dans lesquels les gens peuvent venir cueillir des fruits, le plus souvent des pommes ; mais je n’avais jamais entendu parler de cette idée, a priori très simple, de rassembler sur un même espace toutes sortes d’arbres, arbustes et buissons offrant des fruits comestibles.

Chez nous, il y aurait de quoi faire : alises et merises, cormes et cornouilles, prunelles et groseilles, arbouses et argouses, châtaignes, noisettes, figues, noix, poires sauvages, cassis, sorbes, sureaux, nèfles, mûres, framboises, et j’en passe, toutes ces espèces plus ou moins sauvages peuvent offrir des expériences alimentaires intéressantes en plus du plaisir de la cueillette. En pratique, la cohabitation entre plusieurs espèces n’est pas évidente et demande du savoir-faire, comme le souligne l’article.

La « forêt » en question n’est pas très grande (3 ha), mais il est amusant de noter qu’elle a partiellement été aménagée sur un parking utilisé par les golfeurs d’à côté, évidemment mécontents de l’opération. L’article suggère aux râleurs d’utiliser les transports en commun et de faire un tour par la forêt pour se ravitailler en fruits frais.

Voir aussi : Des sociotopes à consommer… sans modération.

Date de l’article d’origine : 1er mars 2012

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