« Sex in the City » : un nouveau regard sur les sociotopes

Le site « Model D », entièrement consacré à la ville de Detroit, a publié récemment un article de Claire Nelson intitulé « More sexiness in the City : You know you want it ». Cet article débute ainsi : « Rien ne m’excite plus que d’entendre des politiciens parler de densité urbaine. Dites les mots « transport public intermodal » et je commence à transpirer. Ajoutez « walkable urbanism » et « placemaking », et voilà que je dois m’absenter quelques instants ».

Ces propos torrides pourraient paraître déplacés dans un blog aussi convenable que celui-ci, si ce n’est que Mme Nelson est une personne très engagée dans la résurrection de la ville de Detroit, qu’elle aime par-dessus tout et qui revient de loin. Parler aujourd’hui de densité, d’espaces publics, de rencontres entre les gens et de séduction n’est pas innocent dans cette ville sinistrée, qui doit se reconstruire – au premier sens du terme – en rasant ses quartiers désertés et en se recomposant de façon plus dense que par le passé autour de ses espaces publics. Claire Nelson  expose sans fausse pudeur un certain nombre de raisons essentielles d’aimer la ville et ses espaces publics. A un moment où de nouveaux Tartuffes cherchent à faire de la pudibonderie un fonds de commerce électoral aux Etats-Unis ou ailleurs, ces propos sont particulièrement bienvenus, il me semble.

Date de l’article : 21 février 2012. Photo extraite de l’article de Cl. Nelson, auteur inconnu.

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