Avec tout le débat autour de la « trame verte et bleue » et des trames vertes urbaines, on redécouvre en France des notions qui étaient déjà bien en place dans certains pays il y a un siècle ou plus (cf le couloir vert dit « Central Park » à Helsinki, planifié dès 1911). Olmsted, aux Etats-Unis, fait partie de ces précurseurs qui ont non seulement théorisé ces dispositifs, mais les ont également mis en pratique à grande échelle.
Olmsted est célèbre pour avoir conçu un grand nombre de parcs réputés, parmi lesquels Central Park à New-York. Il est aussi l’auteur du premier système coordonné de parc publics (Buffalo, N.Y.) ; du premier parc naturel d’Etat (Niagara Reservation) ; d’une des premières urbanisations planifiées du pays (Riverside, Illinois) ; et aussi : du réseau de parcs dit « le Collier d’Emeraudes » à Boston, de réseaux de parcs et « parkways » (Portland, Detroit, Milwaukee, Louisville, Chicago, etc., etc.)
Le dessin de Central Park exprime la conscience sociale d’Olmsted et son adhésion aux idéaux égalitaires. Influencé par Downing et ses observations sur les classes sociales en Angleterre et en Chine, Olmsted pensait que les espaces verts devaient être libres d’accès à l’ensemble des citoyens. Ce principe est aujourd’hui à la base de l’idée même de « parc public », mais ce n’était pas forcément le cas à l’époque ; et la mission d’Olmsted à la tête du service des parcs de New-York fut un long combat pour préserver cet idéal.
Olmsted ne se contenta pas de créer des quantités de parcs urbains dans tout le pays, il conçut aussi des systèmes entiers de parcs et de « parkways » interconnectés pour relier des villes aux espaces verts. Deux des meilleurs exemples de l’échelle à laquelle il travaillait sont les systèmes de parcs de Buffalo (N.Y.) et de Milwaukee (Wis.).
Traduit et adapté d’un article de Wikipedia. Date de l’article d’origine : 21 février 2012. Photo du bas : Central Park à New-York.