(Suite de la traduction de « The Social Life of Small Urban Spaces », de W.H. Whyte)
En résumé, la capacité se régule d’elle-même. C’est là un point qu’il faut rappeler sans relâche. Beaucoup de planificateurs s’inquiètent de la capacité d’accueil et craignent que si l’on propose davantage d’aménités ou de lieux pour s’asseoir, il en résulte une sur-utilisation et des problèmes de congestion. Mais c’est l’inverse qui devrait plutôt inquiéter. C’est la sous-utilisation, et non la sur-utilisation, qui est le problème majeur. La capacité d’accueil de la plupart des espaces ouverts urbains est largement supérieure à l’usage qui en est fait, et les enseignements des exceptions sont encourageantes. Les espaces qui attirent le plus de gens sont non seulement les plus efficients en matière d’utilisation de l’espace, mais aussi les plus plaisants. Ce sont les gens eux-mêmes qui déterminent le niveau de congestion, et ils le font très bien.
Légende du graphique ci-contre : Les deux lieux que les les gens citent comme les plus agréables et les moins bondés de New-York – Paley Park et Greenacre Park – sont de loin les plus intensément utilisés au mètre carré. Cela est immensément encourageant, car on mesure ici à quel point la capacité d’accueil d’un lieu peut être élevée, pour peu qu’ils soient bien conçus.